Né à Buenos Aires et bercé par les tangos d’un papa collectionneur de vinyles, Luis fait ses premières gammes sur la guitare d’un vieil oncle. Après une adolescence passée à Buenos-Aires, au conservatoire du quartier où il apprend à aimer le répertoire populaire sud-américain et découvre en pleine dictature militaire les univers sonores des mouvements électroniques de la fin des seventies (Brian Eno, Bowie, David Sylvian mais aussi Tom Waits, Caetano Veloso…), Luis quitte l’Argentine pour l’Europe qu’ il sillonne dans ses moindres recoins la guitare à la main. Il choisit finalement la France et s’installe en terre papale… .

Avec de telles influences, le parcours devient singulier…D’abord les incursions dans le latin-rock avec Madremaria, comme principal compositeur, chanteur et guitariste… Ainsi nait un premier album, d’abord auto-produit et sorti en France, puis repris par EMI Odeon Argentina en 1997.
 
Plus tard, en 2002, le besoin de se ressourcer le mène à retrouver des vieilles boites à rythmes, des TR 808 et autres vieux séquenceurs…
Comment mixer les sons des vieux albums de Suicide ou Robert Fripp avec des patterns de cumbia, tango et autres tournes sud-américaines ? C’est le départ d’Acapulco 70, Electro-Latino & Rare Grooves, album auto-produit d’abord dans sa chambre et qui ressortira transfiguré en 2003 chez East-West/EMI Music Publishing…
Les prémices de la cumbia digitale sont là, avec un très bon accueil dans la presse..